depuis combien de temps habitez-vous à Paris ? + depuis toujours.
que pensez-vous de Paris ? + Pour les natifs de la ville comme Andréa, Paris a ses bons comme ses mauvais côtés. Capitale de la France, capitale mondiale de l'amour, Paris regorge d'endroits tout aussi merveilleux que spectaculaires. La ville est belle, la ville vit jour et nuit, à n'importe quel moment de la journée vous trouverez un endroit prêt à vous accueillir. Mais Paris c'est aussi ses longues journées, son train-train quotidien, le métro, les embouteillages, les klaxons qui n'arrêtent plus, la mauvaise humeur des travailleurs, les vols et bagarres. Y vivre ? Très certainement pas, Andréa ne désire qu'une seule chose, partir d'ici un jour ou l'autre, s'installer en Province, une petite maison au milieu de nulle-part, là où il pourra tranquillement jouer de la guitare au bord d'un lac ou tout simplement s'endormir sans entendre les voitures de police qui ne cessent de passer dans les rues.
croyez-vous au mariage ? + Quand il voit ses parents, Andréa aimerait par dessus tout croire au mariage, bien qu'étant de la vieille école, ses parents se sont rencontrés et ne se sont jamais quittés. Rencontre arrangée, deux personnes qui pourtant n'avaient rien à voir ensemble et qui aujourd'hui encore coulent le parfait amour. Andréa veut croire au mariage, mais pour le jeune homme il ne s'agit ici que d'un simple acte commun, courant. Le mariage ? Non merci, ou peut-être n'a-t-il tout simplement pas encore trouvé chaussure à son pied.

15 choses à savoir sur moi + Andréa joue de la guitare depuis sa plus tendre enfance, d'ailleurs, s'il n'était pas entré dans le GIGN très certainement qu'il aurait monté un groupe de musique et qu'aujourd'hui il jouerait sur les plus grandes scènes du monde + Depuis maintenant plus d'une dizaine d'années Andréa a comme qui dirait prit le rôle du père de famille, en effet, suite à la mort du patriarche, Andréa, aîné de la famille a grandi malheureusement beaucoup trop vite. Très protecteur vis à vis de sa fratrie, Andréa ne laissera jamais personne marcher sur les pieds des Chamberlain. + Pendant longtemps son intégration dans la GIGN a été cause de disputes avec sa mère, étant moins présent à la maison, la laissant seule alors qu'elle avait très certainement besoin de son aide, il le sait, il s'en veut énormément, mais il fallait bien qu'un jour ou l'autre il puisse profiter de sa vie, certes, il n'a pas repris le flambeau, qui est aujourd'hui entre les mains de son petit frère, certes il n'est pas le fils prodige qui est derrière le bureau toute la journée à signer des contrats de ventes qui valent des millions. Sa mère lui en a longtemps voulu et elle lui en veut encore, un métier beaucoup trop dangereux, mais un métier qu'il a lui-même choisi ! + Andréa n'est pas un gros dormeur, bien au contraire, moins il dort et mieux il sera, généralement il se lève avant que le soleil ne point le bout de son nez. Cependant, il carbure au café, une bonne dizaine de tasse dans la journée, le tout, avec une bonne cigarette, qu'il tente depuis des années d'arrêter. + Chez les Chamberlain, parler plusieurs langues est comme une deuxième nature, c'est pourquoi en plus de parler le français, Andréa excelle en anglais, allemand et en espagnol, possède quelques notions en arabe et en ce moment il prend des cours de russe. Certes le jeune homme a arrêté les études après avoir obtenu le bac avec une mention, mais cela ne l'empêche pas de prendre le temps de se cultiver. + L'une de ses autres passions, la course automobile, en effet, lorsque le temps lui permet, Andréa ne peut s'empêcher de s'en aller sur un circuit automobile et prendre de la vitesse, comme dirait un certain film « Je ne vis que pour les 400 mètres d’une course, tout le reste m’est égal... car pendant ces 10 secondes... je suis libre ! » Cliché vous dites ? Ce n'est pas pour autant faux, puisqu'à cet instant, le jeune homme en oublierait tout ses problèmes, tout ses soucis et toutes ses responsabilités. + En parlant de responsabilité, autre sujet de dispute avec sa mère, cette dernière s'est mise en tête de la marier avec sa petite amie depuis de nombreuses années maintenant, Eléna, mais Andréa lui, n'est pas prêt, se marier ? Alors qu'il n'est même pas sûr de ses sentiments vis-à-vis de la jeune femme ? Andréa ne veut faire de mal à personne mais, à force d'attendre, il finira très certainement à blesser plus de personne qu'il ne le pense. + Andréa adore les animaux, s'il s'écoutait il aurait depuis très longtemps ouvert un refuge ou même un zoo dans lequel les animaux vivraient en liberté, il ne supporte pas que l'on puisse faire du mal à un animal, à titre d'exemple, il lui est arrivé dans le métro d'entrer dans une colère noir en voyant un homme frapper son chien, si bien que la sécurité a dut intervenir afin qu'Andréa ne dépasse pas les limites et ne vienne pas à lui mettre des coups. Aujourd'hui, le presque trentenaire possède un chien, un magnifique American Staff gris répondant au doux nom de Bill. + Ce n'est pas un coureur de jupons, on ne peut pas dire qu'il cherche à enchaîner les relations amoureuses, oui il sait qu'il plaît, oui il lui est arrivé dans sa jeunesse d'en profiter très légèrement mais toujours dans le respect, jusqu'à il y a quelques années, Andréa ne pensait pas pouvoir ou du moins il refusait d'avoir une relation sérieuse avec une jeune femme, la seule qu'il désirait mais qu'il ne pouvait avoir au risque de briser son amitié c'était Lucie, il aurait été prêt à tout pour elle si elle le lui demandait, malheureusement, cette dernière a prit la fuite. +

PRÉNOM/PSEUDO + Joanna. AGE + 23ans. FRÉQUENCE DE CONNEXION tout les jours ! OÙ AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM + sur bazzart. SCENARIO OU PERSONNAGE INVENTÉ + scénario . DERNIER PETIT MOT + jevouskiffdéjà.

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[b]paul wesley[/b] + andréa chamberlain

« Andréa, viens voir s'il te plait ! » le petit garçon soupira, comme excédé par la demande que venait de lui faire sa mère. Finalement il s’exécuta, mais d'un pas lourd qui gronda dans toute la maison, il descendit les escaliers avant d'arriver devant la porte d'entrée, là où se tenait sa mère, tasse de café au lait dans les mains. « Nous avons de nouveaux voisins. » Dit-elle tout en posant sa main sur les épaules de son petit garçon tout juste âgé de 8ans. Il se contenta simplement de les hausser, à vrai dire, l'arrivée de nouveaux voisins, il s'en fichait royalement, comme-ci cela allait l'aider à construire sa tour de Légo qu'il avait reçu pour Noël. « Tu ne vas pas leur dire bonjour ? » Certain de son choix, le petit garçon répondit par la négation avec sa tête qu'il secoua de gauche à droite. Ce qu'il voulait absolument ? Retourner dans sa chambre, finir sa tours, et de l'exploser avec l'un des avions qu'on lui avait offert. « Andréa, ne soit pas timide, vas-y ! » Rassurante, Andréa persistait, du moins, c'est ce qu'il pensait jusqu'à ce que son regard se pose sur cette créature. Haute comme trois pommes, le soleil frappant sur ses cheveux d'or, ses yeux se baladant de part et d'autre du quartier. Dans sa petite robe bleue, personne ne pouvait lui résister, elle tenait fermement un ours en peluche aussi jaune que ne l'était sa chevelure. « Andréa ? », Demanda sa mère alors que le jeune homme s'était un peu plus avancé dans l'allée, était-il prêt à aller dire bonjour à ses nouveaux voisins ? D'un pas très incertain, il n'en était pas loin. Puis elle le vit, leurs regards se croisèrent, son cœur s'emballa, il resta figer sur place, peut-être qu'en ne bougeant plus elle le ne remarquerait pas. Il avait lu dans son encyclopédie que certains dinosaures ne voyait que par le mouvement, si la proie ne bougeait pas, alors elle ne risquait rien ! Il opta pour cette option, peut-être qu'elle avait la vision d'un dinosaure et qu'elle ne le remarquerait pas ! Il avait tord, elle lui fit un signe de la main, comme pour lui dire bonjour, dévoilant par la même occasion sa dentition parfaite, Andréa rougit, et tout aussi rapidement que ses joues n'avaient virées à l'écarlate il courut vers sa mère, se cachant derrière ses jambes. « Voyons Andréa, qu'est ce que tu as ? » Le petit garçon ne sût répondre, il resta bloquer, figer, admiratif devant cette petite figure blonde qu'il ne pouvait quitter des yeux. Plus tard, il apprit qu'elle s'appelait Lucie. Lucie, boucles d'or !

****

« P*tain Andréa, plus jamais, tu m'entends, plus jamais ! » Il riait tellement qu'il en avait mal au ventre, plié en deux sur le lit de la demoiselle, alors qu'elle, elle se tenait debout, en plein milieu de sa chambre, le visage devenu limpide par la peur qu'elle venait d'avoir. Ses mains tremblantes, les larmes aux yeux et pourtant, le sourire commençant presque à se dessiner sur ses lèvres. « T'es complètement taré, t'es malade, t'es fou et tu n'es qu'un gamin ! » Rouspétait-elle. « Mais tu aurais vu ta tête Lucie, je donnerai cher rien que pour la revoir ! » Tellement qu'il riait les larmes coulaient naturellement le long de ses joues alors qu'il se tenait les joues, la douleur commençant à s'y dessiner. « JE NE VOIS PAS CE QU'IL Y A DE DRÔLE ! » Venant de hausser la voix, le jeune homme prit une profonde inspiration avant d'essayer de se calmer. Il se leva du lit qu'il venait au passage de défaire totalement. Arriva à hauteur de son amie. « Regardes, sens mon cœur ! » Elle prit sa main et la posa au dessus de sa poitrine. Aussi étrange que cela puisse paraître, un frisson s'empara du corps du jeune adolescent, sa gorge et son estomac se nouèrent, son cœur s'accéléra. Il se tenait debout, face à elle, elle qui reprenait petit à petit une couleur légèrement rosée. Leurs regards plongèrent l'un dans l'autre, un long silence s'installa, entre eux. La main d'Andréa toujours posée au dessus de la poitrine de la jeune femme, aussi drôle que cela puisse paraître, son cœur battait tout aussi rapidement que celui de son amie, et ce, peut-être pas pour les mêmes raisons. Ce fut la première fois qu'il ressentit ce genre de chose. « Je... » Essaya-t-il d'articuler alors qu'elle s'approchait très lentement de lui, réduisant de quelques centimètre l'espace déjà très mince qu'il y avait entre eux deux. « Lu... » Bégayant de nouveau, cette fois-ci, il s'approcha, à son tours, il pouvait dés à présent sentir la chaleur de sa respiration sur son cou. Ils ne se quittaient pas du regard, comme-ci le temps venait tout juste de s'arrêter, il aurait tellement aimé que le temps s'arrête, qu'il se fige ainsi. « Je dois y aller ! » Briser finalement l'intimité qui venait de s'installer entre eux, Andréa lui donna un simple baiser sur le front avant de quitter la pièce ainsi que la maison de son amie.

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« Je suis désolé Madame Chamberlain ! » Les larmes essayaient de couler le long de ses joues mais forte qu'elle était, Madame Chamberlain ne laissait rien transparaître, derrière elle se tenait ses enfants, assis sur les chaises de l'hôpital, le plus jeune dormant sur les jambes de son aîné. « Tu crois qu'il va s'en sortir Andréa ? » Sans bien même répondre à la question que l'on venait de lui poser. Le jeune homme ne quittait pas sa mère du regard, essayant de décrypter chacun des mots que lui annonçait le docteur, essayant d'analyser le comportement de sa mère qui pourrait lui indiquer l'état de la situation. « Est-ce qu'il a eu mal ? » Demanda Madame Chamberlain à l'homme qui lui faisait face. « Non, le choc de l'accident l'a tué sur le coup. » On put comme ressentir un soulagement dans son regard, comme rassurée de la situation, la mort lui avait finalement fait un cadeau, lui épargnant des heures de souffrances, préférant quelque chose de rapide et sec, qu'il ne puisse au moins pas sentir ne serait-ce qu'un instant de douleur. S'en était trop pour Andréa, le supplice devenait insoutenable ! Se levant de la chaise, il s'approcha de sa mère, posa une main protectrice sur son épaule, ce n'est que lorsque leurs regards se croisèrent qu'elle laissa enfin apparaître toute la peine qu'elle retenait depuis de longues minutes. Les larmes coulaient le long de ses joues, sans qu'elle ne dise un mot Andréa comprit la situation, il enlaça sa mère, qui fondit un peu plus en larme. Forçant un peu plus son étreinte, il jeta un coup d'oeil derrière lui et vit ses cadets comprendre à leurs tours l'état de la situation, il les appela.
Andréa allait dés à présent faire face à un nouveau rôle, de nouvelles responsabilités, il n'avait que 17ans. Plus tard dans la soirée, alors que les plus petits étaient rentrés avec les parents Duchannes, Madame Chamberlain remplissait les derniers papiers de l'administration, Andréa se tenait dehors, dégageant la fumée de cigarette de sa bouche. Les yeux clos, il essayait de retenir les larmes qui se tenait au bord de ses yeux. « Tu sais Andréa tu peux pleurer. » Cette voix le sortie de ses pensées, la reconnaissant entre mille, il se contenta d'un simple sourire. « Je suis désolée. » Dit-elle, alors qu'elle apparaissait devant lui. Lucie, pas même besoin de lui demander qu'elle n'avait pas hésité un seul instant à rester et ce, même toute la nuit avec son ami. « Le plus triste, c'est que je venais de lui dire que je ne voulais pas reprendre l'entreprise. » Reprenant une bouffé de sa cigarette, il avait prit la mauvaise manie de fumer depuis un an ou deux, si cela dérangeait sa mère et Lucie, pour ce soir, aucune des deux n'y verraient une objection. « J'ai réussi les tests d'entrée dans la gendarmerie, j'ai eu les résultats aujourd'hui, je voulais lui dire. » Son regard se dirigea vers le ciel, il ne voulait pas montrer sa peine, un nouveau rôle venait de lui être servi. « Je suis désolée Andréa. » Conclu-t-elle, ses bras venant enlacer le corps de son ami.

****

« Mec, tu ne sais pas dans quoi tu risques de t'embarquer ! » Assis autour d'un verre. Comme tout les vendredis soirs. Il s'agissait d'un rituel, une habitude qu'il avait prise avec ses camarades de formation. « C'était soudain, on ne s'est pas vraiment rendu compte de ce qu'il se passait. » Buvant son verre de whisky d'un seul trait, le jeune homme sortit son téléphone de sa poche, aucun message. Depuis plusieurs jours leur amitié pourtant si forte semblait avoir prit un coup dur pourtant, pourtant il ne pouvait s'empêcher de penser à elle, elle qui était si importante pour lui, elle qui avait toujours été là pour lui, elle qui avait toujours été présente même dans les moments les plus difficiles. Ce soir, elle n'était pas là, elle, sa confidente, son amie, son âme-soeur. « Elle ne m'a donné aucune nouvelle depuis... » N'ayant même pas le temps de terminer sa phrase, un deuxième verre arriva sur la table, s'en emparant, il hésita un instant à le boire avant de l'avaler à nouveau d'un seul trait. Pourquoi avait-il été aussi bête, pensant qu'il avait profité du moment de faiblesse de la jeune femme. Mais si ses souvenirs sont bons, il l'avait trouvé tellement sexy dans sa petite robe rouge, tellement rayonnante, tellement amusante. La Lucie qu'il connaissait comme simple amie était devenue l'objet de ses fantasmes, depuis quelques années déjà, alors que ses formes commençaient à se dessiner sur son corps d'adolescente, elle était devenue une femme, une sublime personne, avec elle, il n'y avait aucun tabou, elle était comme son pote mais en femme. Personne ne croyait en cette amitié tant ils étaient proches, les Duchannes et sa mère ne pouvaient s'empêcher de les imaginer ensemble, un beau mariage, de beaux enfants. Plus jeunes, ils en grimaçaient, aujourd'hui, Andréa semblait y voir l'ébauche d'une relation amoureuse, du moins, l'avait-il pensé avant d'aller la voir et de lui dire qu'il fallait mieux oublier ce baiser qu'ils avaient échangé. « On connaît Lucie, on te connaît, oui vous êtes amis, mais imagines toi avec elle, ton amie qui devient ta petite amie, tu te rends compte que vous avez tout le monde en commun ! Le jour où ça ne se passe pas comme vous le désirez, Andréa je t'adore, j'aime bien Lucie mais honnêtement... Penses-y ! » Il n'avait finalement peut-être pas tord, c'était bien beau de vouloir une relation avec la jeune femme, mais dans l'hypothèse où celle-ci tiendrait la route, si un jour ils venaient à se séparer comment feraient-ils ? Ils avaient les mêmes amis, vous les voyez vous, être réunis autour d'un verre, comme des « ex », lui entrain de se faire draguer par une jeune femme et elle, lui présenter son nouveau petit ami ? Isaac avait finalement peut-être raison, être en couple avec sa meilleure amie était une chose assez compliquée, inenvisageable peut-être. Andréa respectait la jeune femme, un peu trop d'ailleurs pour lui faire du mal. « Et imagines, avec le métier que tu fais, un jour, tu ne rentres pas, elle, elle est va devenir avocate, tu te vois en couple avec un fantôme ? Ou elle, en couple avec un homme absent comme toi ? » Les mots de son ami frappait dans sa tête. « Tu as peut-être raison... » Dit-il dubitatif, finalement, il avait peut-être bien raison, à quoi bon imaginer quelque chose avec elle, elle qui le connaissait dans les moindres détails, Andréa ne voulait pas lui faire du mal et pour ça, il se promit d'enfouir ses sentiments. « Tiens regardes là-bas ! » Un coup de coude, et Andréa sortit de ses pensées, non loin se trouvait deux jeunes femmes, l'une rousse et l'autre brune, il avala d'un trait le fond de son verre et se leva en direction des jeunes femmes. Comme tout les vendredis....

****

« Lucie m'a beaucoup parlé de toi ! » Passant sa mèche brune derrière son oreille, autant dire que les quelques verres de vin qu'elle venait de boire commençaient à faire leur effet. Andréa se contenta de sourire, elle était plutôt très agréable à regarder, plusieurs hommes d'ailleurs n'hésitaient pas à la regarder alors qu'elle était déjà accompagnée. Ils se tenaient dans un restaurant, sans trop savoir pourquoi, alors que son week-end s'annonçait des plus maussades, Lucie étant partie avec des copines, et à vrai dire, depuis un certain temps leur relation semblait se fragiliser, lui ne manquant pas de lui faire des remarques lorsqu'un homme s'approchait d'elle, et elle, jalouse lorsqu'une jeune femme posait ses yeux sur lui. Sans trop s'expliquer sur ces nouveaux rapports, aussi étrangement que cela puisse paraître, une distance avait prit place, une distance pesante mais qu'ils avaient sans doute jugé nécessaire. « Alors Andréa, pourquoi un restaurant ? » Sortant de ses pensées, le jeune homme posa ses yeux dans les siens, elle avait ce petit quelque chose qu'il aimait bien, qui l'avait attiré. « Je voulais apprendre à te connaître. » Dit-il simplement.
Un peu plus tard, il l'avait ramené chez elle, ils étaient dans sa voiture et elle était prête à sortir, le silence était presque pesant alors qu'elle le dévorait des yeux. « Bon, et bien, merci pour cette soirée. » Elle plaça sa main sur la poignée de la porte qui s'entrouvrit, commençant à en sortir, Andréa s'empara de son avant bras, l'attira vers lui et sur un coup de tête posa ses lèvres contre les siennes. Un long baiser échangé, il n'en avait pas l'habitude, ou du moins, ce n'était jamais comme cela que ça se passait. Aussi surprise qu'elle ne le fut, elle passa sa main sur le cou du jeune homme qui sentit un frisson s'emparer de lui. Son cœur s'emballa et son étreinte se resserra sur elle. Puis, lentement ils s'écartèrent. « Wouaouh, je ne pensais pas que... » Passant ses doigts sur ses lèvres elle lui échangea un sourire avant de sortir de la voiture. « A bientôt ! » Elle quitta la voiture, Andréa la regarda rentrer chez elle, prit une profonde inspiration, si à cet instant il avait passé une excellente soirée avec elle et qu'il avait follement désiré ce baiser, dans quoi venait-il de s'embarquer ?

****

Elle était partie, sans ne lui laisser un seul mot. Il avait essayé de la joindre une bonne centaine de fois et rien, pas même un message, un appel, rien qui puisse signifier qu'elle pouvait encore être dans les parages. Andréa était retourné chez sa mère, passer quelques jours avec elle lui ferait le plus grand bien. Il faut dire que depuis quelques temps le jeune homme perdait toutes notions, accumulant les erreurs et les faux-pas. Elena devait très certainement l'attendre, ils avaient rendez-vous ce soir, il devait l'emmener voir un film au cinéma, mais, il n'en avait pas envie, il ne voulait pas, pas ce soir, pas alors qu'il venait d'apprendre qu'elle était partie. Sans lui laisser un mot, un petit message, elle, elle qui se disait sa meilleure amie, elle, la même personne à qui il avait ouvert son cœur, à qui il avait enfin annoncer ses sentiments depuis toutes ces années qu'il avait feint une amitié alors qu'en réalité il en était raide dingue. Il le savait, sa nouvelle relation avec Elena devait la déranger, il en était conscient, mais il savait qu'avec la jeune femme c'était différent, elle était différente de Lucie et c'est ce qu'il avait apprécié chez elle. « Mon cœur, je suis désolée pour Lucie. » Il n'entendit pas, à vrai dire, il était plongé dans ses pensées, à cet instant plus rien n'avait d'importance si ce n'est le départ précipité de la blondinette. Ils avaient fauté, à deux reprises, il en était conscient et pourtant, il ne regrettait rien, aucune des deux moments, du moins, sur le coup. Cette nuit passée ensemble avait comme on pourrait la qualifier de dénouement, la suite normale d'une amitié qui devait se terminer en amour. Il s'était ouvert à elle, il lui avait dévoilé ses sentiments, chose qu'il n'avait jamais prit le courage de faire jusqu'à présent. Si elle lui avait demandé il aurait retourné ciel et terre, il aurait pu lui décrocher la Lune si elle la voulait mais rien, au lieu de ça, elle avait prit la fuite, elle était partie. Il lui avait laissé un message sur son répondeur, lui demandant de ne pas en parler à Elena, tout simplement parce qu'il était prêt à lui annoncer, lui-même, ne voulant pas lui donner de faux espoirs, parce que si Lucie lui avait demandé, il l'aurait fait, il serait allé voir Elena, lui disant qu'ils ne pouvaient pas être ensemble, qu'elle était merveilleuse, qu'elle ne méritait pas qui lui arrivait mais qu'il en aimait une autre, depuis toujours, ce dont elle devait bien évidemment se douter. Non ce n'était pas une erreur, il le savait, mais maintenant, elle était partie. « C'est dommage, je trouvais que vous alliez bien ensemble, je n'aime pas trop cette Elena, sa cousine, elle ne te correspond pas. » « Maman, arrêtes ! » Dit-il en tapant du poing sur la table basse du salon. Il bondit du canapé, sortit une cigarette de son paquet et sortie sur le pallier de la porte d'entrée. À cet instant, il ne put s'empêcher à la première fois qu'il l'avait vu. Elle, boucle d'or !

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« Sammy, s'il te plaît, tu peux aller la chercher ? » Pour commencer, Sammy, c'était la mauvaise habitude qu'elle avait prit, il détestait ce surnom tout d'abord parce que Samuel était le prénom de son père et qu'il refusait catégoriquement que l'on ne lui écorche, ensuite, il n'était franchement prêt à aller à l'aéroport pour aller la chercher, elle qu'il n'avait plus vu depuis de longues années, elle qui lui avait briser le cœur, elle qui était partie du jour au lendemain sans même ne lui laisser un simple mot. « Ne m'appelle pas Sammy ! » Répondit-il assez froidement alors qu'elle enfilait son manteau, elle roula des yeux sans prendre vraiment en considération la remarque qu'il venait de lui faire, en fait, elle s'en fichait un peu, pour le moment autre chose semblait la préoccuper. Andréa se leva du canapé, s'approcha de sa belle, machinalement il posa ses mains sur ses épaules, non pas par amour, mais par compassion. Non pas qu'il ne l'aime pas, bien au contraire, depuis le temps qu'ils étaient ensemble, Andréa avait bien évidemment des sentiments pour elle, il l'aimait c'est certain, mais tellement de doutes le rongeaient, tellement de questions, elle voulait s'engager, il refusait d'aller plus loin, déjà par son métier qui l'empêchait de pouvoir de se projeter dans un avenir avec elle mais aussi parce que son cœur... ô Dieu seul sait que son cœur semblait être brisé et divisé. « S'il te plaît, je vais aller voir ma tante, ramène la et dis lui que je suis désolée de ne pas y avoir été en personne. » Andréa lui sourit, elle se retourna, se leva sur la pointe des pieds et lui embrassa délicatement la commissure de ses lèvres. Le jeune homme lui un certain temps avant de réagir, elle ferma la porte derrière elle alors qu'il empoignait son téléphone, regardant s'il n'avait pas reçu un message, encore une fois, celui-ci était vide. Il devait y aller, il mit sa veste en cuir noir et se dirigea à sa voiture. Cette fois c'était la bonne, il allait la retrouver, après 3ans. Lucie...