depuis combien de temps habitez-vous à Paris ? + depuis sept ans. En effet, lorsque je suis née, ici même, à Paris, nous avons rejoint Avignon quelques semaines plus tard.
que pensez-vous de Paris ? + C'est une ville magnifique, plein de magie, la ville lumière, comme on dit. Ce que j'adore par dessus tout à Paris, ce sont les nombreuses boutiques de luxe que l'on peut y trouver. Il m'arrive souvent de me balader aux Champs Elysés en bavant devant les vitrines de Dior ou de Chanel. Ce que j'aime un peu moins, ce sont les parisiens.. Il n'y a rien à faire, le Sud et sa chaleur humaine me manquera toujours.
croyez-vous au mariage ? + Pas vraiment. Je pense que c'est la réponse de tous les enfants de parents divorcés. Mes parents avaient beau s'aimer, leur mariage a fini par se briser. Alors, non, je ne pense pas qu'une bague au doigt et une jolie robe blanche signifie grand chose. Quand on aime, on le sait et il y a bien d'autres façon de le prouver que de se lancer un "oui" solennel.

15 choses à savoir sur moi + 01. je vais tous les matins courir. Accordant une grande importance au sport, je trouve qu'il permet à la fois de rester en forme et de se défouler. 02. je suis totalement accro à la mode et au shopping tout en étant très conservatrice, mon ancienne chambre chez mon père est d'ailleurs remplie de fringues et je viens de temps à autre faire une petite rotation. 03. je passe ma main dans mes cheveux lorsque je suis nerveuse, déstabilisée mais aussi lorsque je cherche à séduire. 04.  j'adore rester des heures sous la couette et ai trouvé mille et une chose à faire à cette endroit : faire mes plannings, écouter de la musique, j'ai même compter les plumes se trouvant dans mon cousin une fois. 05. je suis fan d'Audrey Hepburn qui est mon idole de toujours, je trouve cette femme à la fois forte et féminine, elle représente tout ce que j'aimerais être. 06. j'ai tendance à remettre les choses au lendemain surtout les confrontations, je déteste me disputer ou devoir justifier mes comportements. 07. je suis passionnée de dessin et peinture, un côté artistique que je garde secrètement pour moi. 08. je suis très mauvaise joueuse et dès que je perds, je me comporte comme un enfant. 09. je ris tout le temps et cela déstabilise beaucoup les gens qui me pensent très provocatrice, trop insouciante ou complètement attardée. 10. j'aime le jus de goyave, les chaussures à talons, écouter de la musique en prenant sa douche, danser, son chat, les grands bruns, les compliments, les comédies romantiques et les films d'action. 11. grâce à mon métier, j'ai pu rencontrer de nombreuses célébrités du milieu musical. Mon métier me permet donc de réaliser certains de mes rêves, comme celui de rencontre Coldplay. 12. je passe beaucoup de temps dans les plaines de jeux, accrochée sur une balançoire, je me sens légère et forte, prête à relever n'importe quel défi. 13. adolescente, j'étais accro au médicaments et à certaines drogues. J'avais plongée suite au rejet de ma mère. Désormais, j'ai tout arrêté depuis maintenant 4 ans. 14. amoureuse depuis sept ans, j’enchaîne les conquêtes depuis tout en sachant pertinemment que ça ne mènera à rien : je sais pertinemment qui je veux dans ma vie. 15. il m'arrive souvent de regarder des films tristes, pour moi, un film ou je ne pleure pas n'est pas un bon film, il faut que je sois émue, que l'histoire me prenne aux tripes.

PRÉNOM/PSEUDO + manon, almostalways. AGE + vingt-deux ans. FRÉQUENCE DE CONNEXION le plus souvent possible. OÙ AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM + sur fb, je pense. SCENARIO OU PERSONNAGE INVENTÉ + inventé . DERNIER PETIT MOT +

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[b]eliza taylor[/b] + manon rousseau

6 AVRIL 1997,
« Papa ! Elle est où maman ? » Sautillant jusqu'à mon père dans mon tutu rose bonbon, je cherchais ma mère des yeux. Aujourd'hui, c'était mon jour, mon heure de gloire. J'avais travaillé tellement dûr pour en arriver là que je ne pouvais pas concevoir qu'elle ne soit pas présente. « Elle avait beaucoup de travail, ma puce, elle ne vas pas tarder à arriver. Mais ne t'inquiète pas, j'ai pensé à prendre la caméra. » C'est alors que je vis mon père lever fièrement son caméscope en l'air avec ce sourire enfantin qui faisait sa particularité. J'avais toujours été très proche de lui, il était à la fois mon modèle, mon ange gardien et mon meilleur ami. Malgré tout, j'aurais eu besoin de ma mère en ce soir où les projecteurs allaient être rivés sur moi. C'était la première fois que je me produisais dans une salle qui accueillait autant de monde et la peur me nouait le ventre au fur et à mesure que le temps passait. Je me regardais dans la glace, voyant mes yeux de petite fille se voiler pour laisser place à un regard de braise au fur et à mesure que la maquilleuse s'occupait de moi. En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, je me retrouvais sur cette immense piste de danse à faire des arabesques, des pas chassés, des déboulés et tous ses pas que je m'étais acharnée à apprendre durant quatre ans. Je n'étais encore qu'une enfant et pourtant, je connaissais mieux la danse que la plupart des adultes, je le pratiquais depuis que je savais marcher. C'était plus qu'une passion, c'était un rêve, c'était mon avenir, c'était ma vie et je prenais très mal le fait que ma mère ne soit pas présente sauf que j'étais loin de savoir que ce qu'il se passait pour elle. En effet, ma mère venait de se faire renverser, elle était dans un coma profond et venait de perdre mon petit frère, qu'elle avait si ardemment désiré. J'étais horrifiée à l'époque et je ne comprenais pas trop ce qu'il se passait. Après quelques mois, elle finira par se réveiller mais ne sera plus jamais pareille..

25 JANVIER 2006,
Après le cours de danse de cet après-midi, je filai directement dans ma chambre et retirai mes chaussures. J'avais recouvert mes pieds de bandages afin de ne pas être trop blessée mais les plaies étaient encore ouvertes. Je dois avouer que ça me faisait affreusement souffrir mais ce n'était rien comparé au plaisir que cette discipline me donnait. Depuis que j'avais 4 ans, je jouais déjà la danseuse étoile et bien que mon rêve soit utopique, j'étais persuadée que je pouvais y arriver, un jour ma passion deviendrait mon métier. Sans ça, je mourrerais. Alors que j'étais occupée à me changer, la tornade Cléo fit son apparition dans ma chambre. Cléo ? C'est ma voisine, mon amie d'enfance, celle qui m'a vu en couche culotte et à qui je piquais les biscuits. Lorsque mes parents ont divorcé et que ma mère est partie à la dérive, elle a été ma sauveuse, à sa manière. Sa petite main dans la mienne a été ma bouée de sauvetage, seulement, on a bien changé depuis. « Manon, t'en as pas marre de te torturer avec tes foutus ballets, tu ne sors jamais nulle part, t'es maigre comme un clou et à force de tirer tes cheveux en arrière, ils ne ressemblent plus à rien. » J'avais du mal à comprendre son comportement. Après tout, elle aussi était une passionnée. Je lui lançai un regard noir avant de me lever pour détacher mes cheveux, justement. Je l'adorais mais elle m'énervait quand elle commençait à me juger de la sorte. De plus, elle était loin d'être un exemple à suivre. En effet, elle passait son temps entre les bars et les discothèques à sniffer de la coke comme on boit du petit lait. « J'ai encore le droit de faire ce que je veux, je me trompe ? Sans oublier que t'es vraiment mal placée pour me faire une réflexion. Moi, au moins, j'ai de l'ambition ! Enfin, une ambition autre que de me taper tous les connards de la ville. » J'avoue que je suis un rien possessive en ce qui la concerne, c'est mon amie d'enfance, après tout. Je me tournai alors vers elle et le vit qu'elle s'était assise sur mon lit, toute penaud. Elle était mal là, je le voyais, je la connais, je le sentais. Je m'assis alors à côté d'elle et déposai ma tête sur son épaule avant de lui prendre la main. Je suis parfois un peu froide avec Cléo mais, au fond, elle est ce que j'ai de plus précieux, avec mon père. « Je te demande pardon.. Je sais que je ne suis pas très présente pour toi en ce moment, que je ne t'épaule pas mais.. C'est que, pour une fois, j'ai vraiment l'impression d'être douée pour quelque chose et.. Je ne suis pas prête à renoncer à tout ça. » « Ouais, je comprends. C'est juste que c'est difficile de te partager. Même avec quelque chose d'intouchable. Je te demande juste de me promettre de ne jamais m'abandonner, promis ? » « Promis. » Elle me tendit alors son petit doigt, que j'étreignis avec le mien. C'était notre rituel, notre pacte, notre "truc à nous". Elle m'a suivi lorsque j'ai déménagé avec mon père, elle m'a suivi lorsque je suis arrivée à Paris pour vivre avec mes "frères" par alliance.

10 MAI 2010,
Aujourd'hui, c'est mon anniversaire et 18 ans, ça se fête. C'est pourquoi mon père et ma belle-mère ont décidé de m'organiser une de ces fêtes comme on peut en voir à la télévision. Les décors sont sublimes et je ne dois connaître que la moitié des personnes présentes et encore.. Comme vous l'aurez deviné, ma mère n'a pas souhaité venir. En même temps, cela fait à présent un petit temps que je n'ai plus de ces nouvelles. Occupée à me trémousser au rythme des Black Eyes Peas, j'aperçois Maxence, mon fameux canon de demi-frère. Il a le regard vide, il doit certainement encore avoir fumé, ce n'est pas le bon moment. Pour quoi ? Pour baiser. Je ne sais pas si c'est son charme ou l'excitation de l'interdit qui me fait le désirer à ce point mais, quoi qu'il en soit, je ne vais pas le laisser s'en tirer si facilement. Il sera à moi, qu'il le veuille ou non. Et puis.. Je ne suis pas aveugle. Je vois bien son regard retomber sur mon postérieur dès que nos parents ont les yeux tournés. Il me désire autant que je le désire, voire plus. Après avoir passé un bon quart d'heure à le chauffer de loin, je me suis finalement décidée à aller vers lui. M'asseyant sur ses genoux comme toute petite soeur qui se respecte, je plonge alors mon regard dans le sien tout en baladant mes doigts sur son torse. Il essaye de le cacher mais je vois bien que je le déstabilise. Rapprochant alors mes lèvres de son oreille, je lui murmure : « N'oublie mon cadeau d'anniversaire, Max. Viens me rejoindre, dans ma chambre, dans deux minutes. » Je me mordille alors la lèvre inférieure avant de me relever et de partir vers la chambre. Une fois à l'intérieur, j'enlevai ma petite robe et mes chaussures, me retrouvant en sous-vêtements. Je m'allongeai sur son lit, attendant qu'il arrive. Finalement, ce serait facile pour lui de me sauter. Il ne devrait pas se casser la tête à me draguer ou à trouver des jolies paroles à prononcer. En plus, on habite dans le même appartemment puis je ne lui demanderais pas de compte. Non. Il devrait juste se contenter de me sauter. Je souris et me redressai légèrement lorsque j'entendis la porte s'ouvrir. « Manon, rhabille-toi, s'il te plaît.. » Il enleva sa chemise pour me la mettre sur les épaules. Mais vas-y, tente-moi, je ne te dirais rien ! « T'en as pas marre de jouer au chat et à la souris à chaque fois qu'on se retrouve tous les deux ? » Je me dirigeai alors vers lui tel un lion guettant sa proie, je m'arrêtai à quelques millimètres de lui, ma peau effleurant le tissu de son jean. « Ma', arrête, s'il te plaît.. » « Tu vas essayer de me faire croire que tu n'as pas envie de moi peut-être.. » « Bien sûr que si mais.. » « Mais ? » Je suis ta "soeur". Baladant mes doigts dans mon cou, je le vis soupirer avant de passer nerveusement sa main dans ses cheveux. « Alors ? » « Bon d'accord.. Je te fais l'amour. Aujourd'hui. Mais c'est la première et la dernière fois. » Je souris alors, fière de moi. Doucement, il vint effleurer mes lèvres avant que je m'agrippe aux siennes, sautant sur lui en entourant son bassin de mes jambes. Passant ses mains sur mon dos, il m'allongea délicatement sur le lit avant que je ne l'attire violemment à moi en tirant sur sa chemise.

AUJOURD'HUI
A présent, ma vie n'est plus du tout la même. J'ai stoppé les médicaments, j'ai stoppé la coke, j'ai décidé d'arrêter de me tracasser de ce que ma mère peut bien penser de moi. Un truc qui n'a pas changé, c'est ce que je ressens pour Maxence. J'ai toujours autant de papillons dans le ventre lorsqu'il passe près de moi, m'effleure ou me lance un de ces sourires ravageurs. Il y a toujours cette alchimie entre nous mais il ne s'est plus jamais rien passé, il ne m'a plus jamais touché après cette nuit. Il a refait sa vie, il va bientôt se marier. Bref, tout va bien.